Podcast | Du 07/01/21 au 21/05/21
D-Rives
En arpentant le quartier de la Petite-Hollande, le parc du Près-la-Rose et le centre-ville de Montbéliard, 24 élèves plurilingues du collège Lou Blazer à Montbéliard ont découvert les techniques de l’enregistrement et de prises de sons, les séances d’écoute et les interviews en extérieur aux côtés de Thomas-Guillaud Bataille. Le podcast D-Rives est né de ce travail collectif.
Parcours sonore plurilingue enivrant, D-Rives sera la deuxième réalisation de Radio MA, la radio de création de MA scène nationale. Il sera à découvrir dès le 21 mai sur les plateformes d’écoute Acast, Spotify, Deezer, Apple Podcast sur l’Audioblog d’Arte Radio et sur YouTube.
Biographie
Thomas Guillaud-Bataille est un réalisateur radiophonique français travaillant notamment pour France Culture, le Mouv’, Le Monde et Arte Radio dont il coordonne la plateforme d’écoute Audioblog. Il anime des projets éducatifs pour des élèves de la 6ème au BTS. Il explore le sonore dans un esprit expérimental et ludique et réalise des reportages, portraits sonores, autofictions, montages d’archives et science-fiction
Podcast | Du 18/11/20 au 10/06/20
Radio Act
« La radio est pour moi un outil que chacun peut s’approprier avec souplesse. Les systèmes de production radiophonique, et le grand nombre de radios amateurs le démontrent : réaliser des reportages, des vignettes ou des micro-fictions nécessite avant tout un goût pour l’interaction et de l’imagination. Nul besoin d’être technicien ou d’avoir une longue expérience dans le domaine pour parler derrière un micro et transmettre ce que l’on perçoit du monde ». Partant de la figure de résistance d’Antigone, Maya Boquet et les élèves de l’atelier théâtre du lycée Louis Aragon à Héricourt se sont interrogé sur la place d’un adolescent dans notre société actuelle. Le groupe a composé une création sonore où s’entremêlent dialogues, musiques, récits, bruitages, silences, voix, chansons et archives.
Biographie
Maya Boquet travaille le continuum entre la fiction et le documentaire. Elle collecte des faits divers, des récits ou des témoignages qu’elle traite selon les différents médiums qu’elle pratique comme la radio, le théâtre ou l’écriture. Elle tente de définir un langage propre à chacun de ces médiums et cherche à la fois leur porosité et les transferts esthétiques qu’ils peuvent subir. Elle a produit des fictions radiophoniques pour France Culture et Radio Campus Paris, mené des enquêtes sonores avec la complicité de la plasticienne Ingrid Cogne et de la SCAM, mis en scène de spectacles faits de fragments de réel ou fictifs, ou encore collaboré avec différents artistes en tant que dramaturge (Emilie Rousset, Renaud Diligent, Gérard Watkins). Elle a également conçu des bandes sons pour le spectacle vivant (Thibaud Croisy) et assite David Lescot et Mathieu Bertholet à la mise en scène. Depuis 2013, elle a co-fondé avec Lenka Luptakova, le groupe franco-Belge Radio Femmes Fatales qui produit et joue des pièces radiophoniques en live sur scène et retransmises en simultané sur des radios locales.
Théâtre | Du 17/11/20 au 08/06/20
Quêtes d’identités
Pour sa première expérience de metteur en scène auprès de collégiens, il était important pour Maxime Contrepois que leur rencontre puisse s’inscrire dans la continuité de ses recherches autour des quêtes d’identité(s). C’est un âge charnière, entre collège et lycée, entre la jeune adolescence et le début de l’âge adulte, un temps où l’on se cherche et où le monde nous bouge autant qu’on le met à l’épreuve pour comprendre quel lien on pourrait entretenir à lui, quelle place on pourrait y occuper. Le metteur en scène et les élèves de l’atelier théâtre du collège Jean-Paul Guyot de Mandeure ont exploré une écriture contemporaine, la pièce Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ? de Sylvain Levey, l’histoire d’une jeune fille entourée de ses camarades de classe en voyage scolaire, une expérience extrême et déroutante de l’altérité à l’ère du numérique.
Biographie
Maxime Contrepois, metteur en scène, porte un travail proche du cinéma où le frottement du texte et des images scéniques révèle les mécanismes des systèmes dans lesquels nous vivions. Il suit des études en philosophie, cinéma et théâtre. Il est spécialiste du théâtre de Matthias Langhoff dont il a été l’assistant à la mise en scène. Il a également collaboré avec Jean-François Sivadier (2016) et Marcial Di Fonzo Bo (2014, 2015 et 2018). Parallèlement, il fabrique ses propres objets et la maquette de sa première création, Erwin Motor, Dévotion, de Magali Mougel, est présentée au festival « Péril Jeune » à Paris en 2014.
Cirque | Du 08/12/20 au 18/06/21
Daï Davaï
« Le Cirque, depuis ses débuts, a toujours pris des libertés avec le langage. Puisant ses sources à la fois dans les cultures nomades, tziganes, manouches ou roms et dans les traditions militaires, de l’Europe de l’Ouest jusqu’à l’Extrême Orient, c’est l’Art de l’itinérance et du mélange. Le format même du cirque traditionnel, qui s’invite au cœur des cités et accueille le public dans sa grande maison de toile, entourée de caravanes et roulottes, est un manifeste pour la découverte de l’autre et le partage. » Thomas Dechaufour et les élèves de l’atelier cirque du collège des Quatre Terres d’Hérimoncourt se sont emparés de la notion de multiculturalisme qu’évoque le cirque pour créer un ensemble de saynètes explorant les méandres de la communication et la musicalité des mots du cirque entre théâtre et acrobatie.
Biographie
Thomas Dechaufour se passionne vite pour les arts de la scène et pratique le théâtre durant la plus grande partie de sa jeunesse. Spécialisé dans le monocycle, Thomas se rend vite compte que c’est surtout les chutes qui l’attirent et change de discipline en entrant en formation préparatoire au Centre Régional des Arts du Cirque de Chambéry, pour la cascade et le mât chinois, où les possibilités de chutes sont infinies. L’année suivante, il entre à l’ESAC où il commence un travail de trio autour du mât chinois. En 2009 il sort entier et diplômé de l’école. Après diverses expériences à travers l’Europe, il décide d’entamer une carrière solo et rejoint diverses compagnies et collectifs, il danse, il chante, il court, il grimpe et se dit que finalement, il va devenir super-héros…
Théâtre | Du 11/05/21 au 19/05/21
L’Araignée
L’Araignée est née des rencontres que Charlotte Lagrange a tissées au fil de ses collaborations avec MA et plus particulièrement lors des deux dernières éditions du festival Parlemonde. Elle amorce en 2019 un cycle de résidence d’écriture presque documentaire, rencontrant avec la complicité de Maud Sérusclat-Natale, doctorante associée à MA, des acteurs du monde éducatif, social, juridique et associatif qui sont au contact d’une jeunesse en quête d’identité et de reconnaissance. Suite à ces entretiens et à de multiples recherches, elle écrit une fiction qui met en scène un monde sur le fil, au milieu duquel Renée, une araignée qui s’est invitée dans le bureau d’une travailleuse sociale, se retrouve piégée…
Charlotte Lagrange
Charlotte Lagrange est metteuse en scène, autrice et dramaturge. Elle a été formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg (TNS) après des études de philosophie à la Sorbonne et un master professionnel mise en scène et dramaturgie à Nanterre. Sa compagnie, La Chair du Monde, est implantée en Alsace depuis 2011. En 2018, elle a écrit et mis en scène Désirer tant, lauréat de l’aide à la création Artcena et Accessit du prix Beaubourg. En 2017, elle a écrit et mis en scène Tentative de disparition, spectacle en salle et hors les murs. En 2014, elle a écrit et mise en scène L’âge des poissons, librement inspiré du roman Jeunesse sans dieu d’Odon von Horvath. Auparavant, elle avait fait l’adaptation et la mise en scène de On n’est pas là pour disparaître d’après Olivia Rosenthal. Et pendant sa formation a l’école du TNS, elle avait monté Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig. Depuis 2015, elle a travaillé en étroite association avec MA scène nationale – Pays de Montbéliard où elle a mené des ateliers en écriture de plateau et des créations participatives avec des groupes d’amateurs et de scolaires. Le premier spectacle qui en est sorti, Après-vous, interroge par la science-fiction les perspectives d’un territoire marque par l’entreprise Peugeot.